... les propos tenus par un candidat à l’élection présidentielle le 14 janvier dernier et s’associe au communiqué du CNCPH.
Ces propos sont inacceptables tant ils sont en opposition avec les principes de la loi du 11 février 2005 et ceux de la Convention internationale de droits des personnes handicapées de l’ONU (CIDPH) ratifiée par la France en 2010.

Des principes, que nous avons placés hauts et forts dans notre action associative, pour la mise en œuvre d’une école et d’une société inclusive. Il ne saurait être question de les remettre en cause car ils reconnaissent à tous les enfants sans aucune distinction, d’être accueillis et scolarisés au sein de l’école de la République.
Il ne saurait être question de dire que des enfants sont capables et d’autres incapables, que certains ont le droit d’apprendre ensemble et d’autres doivent être ailleurs, exclus de cette communauté d’élèves.

Bien au contraire, il s’agit aujourd’hui de poursuivre nos efforts pour que cette école que nous appelons de nos vœux, soit pleinement et véritablement inclusive. Qu’il s’agisse de la formation des personnels, de la mise en accessibilité architecturale et pédagogique, du déploiement de dispositifs adaptés, de la coopération avec le secteur médico -social et avec les libéraux, nous devons encore y travailler, progresser toujours, pour que ce soit une réalité pour les jeunes et les familles sur l’ensemble du territoire.

Nous constatons qu’une fois encore, la scolarisation des élèves en situation de handicap s’invite dans les débats d’une élection présidentielle. Ce thème pourtant, mériterait des échanges apaisés et constructifs pour apporter des réponses attendues par les familles.

 

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