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Souffrances psychiques et troubles du développement chez l’enfant et l’adolescent

Guide Souffrance psy Enfant ado 2014À L’USAGE DES INFIRMIERS ET ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DE L’ÉDUCATION NATIONALE

 

Ce guide de « repérage précoce des signes de souffrance psychique et des troubles du développement chez l’enfant et l’adolescent » a été réalisé par le Collège national de pédopsychiatrie de la Fédération française de psychiatrie (FFP–CNPP) à la demande de la Direction générale de la santé (DGS). Il s’inscrit dans les suites du référentiel d’observation à l’usage des médecins pour un repérage précoce (Souffrances psychiques et troubles du développement chez l’enfant et l’adolescent), publié en 2006, et dans le cadre du programme national d’actions contre le suicide (2011-2014).

Ce document a été élaboré en coordination étroite avec la Direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO) du ministère de l’Éducation nationale, la Direction générale de l’enseignement et de la recherche du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt et la Direction générale de la santé (DGS). La DGS en a subventionné la réalisation.

Ce guide est destiné aux infirmiers et assistants de service socialde l’Éducation nationale qui constituent, avec les médecins de l’Éducation nationale, les personnels référents en matière de santé psychique dans le cadre scolaire, en lien avec les psychologues scolaires et les conseillers d’orientation psychologues.

Il est mis à la disposition de ces professionnels susceptibles d’être interpellés par des enfants, adolescents, parents et personnels enseignants et d’éducation, ayant repéré un mal être potentiel chez un public scolarisé en école élémentaire, collège ou lycée. Les personnels concernés dans les établissements relevant du ministère de l’Agriculture en sont également destinataires.

En effet, tous les personnels de la communauté éducative doivent être attentifs aux signes du mal être des enfants et des adolescents et peuvent être amenés à solliciter de l’aide et informer les personnes référentes. Il s’agit donc que soit repéré, au sein des structures scolaires, un réseau de personnes ressources qui sera un appui pour tous les membres de la communauté  éducative.

Les personnels sociaux et de santé sont à l’interface entre l’école d’une part, l’enfant ou l’adolescent et ses parents d’autre part, et, éventuellement, avec l’accord de ces derniers, les structures de santé extérieures à l’institution scolaire (médecin traitant, centres médico-psychologiques, centres médico-psycho-pédagogiques, pédopsychiatres libéraux, maisons des adolescents, psychologues…).

Il s’agit par cette action de renforcer leur rôle de liaison et de médiation, de permettre, dans un but préventif et thérapeutique, un repérage précoce des signes de souffrance psychique et de faciliter l’accès aux soins spécialisés. Ces professionnels, destinés à travailler ensemble - toute approche d’un enfant ou d’un adolescent qui « ne va pas bien », ne peut se faire seul - chacun avec ses compétences et spécificités particulières, pourront avec le partage de leurs questionnements et réflexions trouver la bonne distance autant avec l’enfant et l’adolescent qu’avec leur famille. Il conviendra donc que chacun agisse dans le domaine qui lui est propre ; si l’assistant de service social est à même d’apprécier le contexte socio-économique, relationnel et familial, le médecin et l’infirmière restent les seuls habilités à rechercher les informations et antécédents de nature médicale. Il faut rappeler que l’accord des parents est indispensable pour communiquer entre médecins au sujet d’un enfant.

La stigmatisation est un déterminant de santé mentale reconnu. Il faudra donc se garder d’utiliser tout terme ou dénomination pour désigner et, par là même, réduire la personne à un trouble.

Ce guide est utilisable sans formation spécialisée préalable. Ce n’est pas un précis de pathologie ni de psychopathologie.

Son but n’est pas de conduire à un diagnostic mais de sensibiliser chacun à une attention particulière devant ce qui fait manifestation du mal être dans le cadre scolaire.

Il s’agit d’accéder à un essai de compréhension, en évitant le simplisme des causalités ou des réponses univoques. Il s’agit donc de se garder de voir dans toute difficulté ou originalité du vivre, avec ou sans mal-être apparent, une pathologie ou handicap à identifier, normaliser ou compenser.

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