LOGO FNASEPHx300b


RECHERCHE

 

 

 

  

  

  

 

Communiqué de presse : L'école inclusive, c'est l'affaire de tous

Depuis plusieurs mois, les principes mêmes d’une école pour tous, d’une école dite « inclusive » sont remis en cause. A certaines déclarations politiques et prises de position s’interrogeant sur la possibilité, pour tous les
élèves, de suivre un enseignement au sein des écoles de la République, s’ajoutent des difficultés de plus en plus exprimées par les enseignants dans différentes enquêtes (enquête IFOP de septembre commanditée par notre collectif, enquête pour l’Autonome de solidarité laïque (ASL) d’octobre...) pour les mettre en œuvre.

Lire la suite

Droit de réponse : la FNASEPH réagit à l'émission Zone Interdite du 24 mars 2024"

Capture décran 2023 11 22 à 09.50.40

 

Lire le communiqué de presse

Communiqué de presse - Transformation des PIAL en "Pôle d'Appui à la Scolarité (PAS") : la FNASEPH réagit à l'article 53 du PLF 2024

Projet de loi de finances N°1680 : Commentaire FNASEPH sur l’article 53 : “Création des Pôles d’Appui à la scolarité (PAS)”

Lire le Communiqué de presse

Autrement Capables

Favoriser l'insertion professionnelle des jeunes handicapés, recueil des expériences, diffusion des bonnes pratiques, promotion des compétences.
Cliquez ici >>>

Active depuis 1996, la FNASEPH est une fédération d’associations nationales et de collectifs associatifs départementaux
pour faciliter le parcours scolaire, social et d’insertion professionnelle du jeune (enfant adolescent et jeune adulte)
en situation de handicap et développer l’accompagnement de qualité en tous lieux et temps de vie.

scnov2017lesechosTrente ans après la création de l'obligation d'emploi de travailleurs handicapés, il y a 18% de chômeurs handicapés, deux fois plus que la moyenne nationale, et ce taux a grimpé. Pourquoi ?

En période de crise, le chômage des travailleurs handicapés est la variable d'ajustement. Leur recrutement et leur maintien dans l'emploi nécessite du sur mesure, d'autant plus qu'ils sont moins qualifiés. La bonne nouvelle, c'est que les syndicats de salariés et le patronat ont décidé de s'emparer de la dimension du handicap dans le dialogue social. Je les ai reçus vendredi pour une première séance de travail. C'est une grande première car jusqu'à présent les partenaires sociaux n'avaient jamais été réunis par la ministre en charge du handicap. Nous aurons aussi bientôt dans chaque ministère un haut fonctionnaire chargé de diffuser la politique du handicap.


Le gouvernement va investir dans les compétences et la formation professionnelle, avec deux plans à 15 milliards d'euros. Y aura-t-il un fléchage des fonds vers le handicap ?

Nous voulons aller vers une politique beaucoup plus incitative pour faire en sorte que les personnes handicapées, 15% de la population, bénéficient des politiques publiques comme tout le monde. Pour cela, il faut communiquer vers l'extérieur mais aussi vers les personnes handicapées qui s'autocensurent. Il faut également lutter contre l'usure sociale : les personnes handicapées renoncent aux études supérieures, parce qu'il faut déjà se bagarrer jour et nuit par exemple pour accéder physiquement aux salles de cours.


Comment faire pour qu'il y ait plus d'apprentis handicapés?

Seuls 2% des jeunes handicapés sont en apprentissage, contre 7% dans toute la population. C'est trop peu, d'autant plus qu'il s'agit d'un levier pour l'emploi particulièrement efficace pour eux.


Le taux d'emploi de handicapés dans les entreprises privées n'est que de 3,3%, malgré une obligation légale de 6%. Frilosité ?

Oui, les entreprises sont frileuses ! Un jour, un DRH m'a dit qu'il n'embauchait plus de handicapés car il avait eu une mauvaise expérience. Depuis quand cesse-t-on de recruter des personnes valides parce qu'une fois, ça ne s'est pas bien passé ? Quand on accueille une personne handicapée, il faut préparer son arrivée, mais en fin de compte cela profite à tout le monde. J'ai visité l'entreprise Andros en Eure-et-Loir il y a trois semaine. Elle a embauché 7 autistes non verbaux en CDI. Il a fallu aménager les postes, créer des parcours fléchés avec des pictogrammes et des signaux lumineux, installer des chariots élévateurs, améliorer le management. Résultat, la société a gagné en productivité. Et les efforts pour simplifier la compréhension des consignes ont servi à tous. C'est ainsi que l'on crée une société inclusive. Nous devons changer le regard, embarquer le chef d'entreprise dans l'embauche et le maintien en emploi de personnes handicapées. D'autant plus qu'elles vont être nombreuses à arriver sur le marcher du travail car la loi de 2005 leur a ouvert l'accès à l'école ordinaire. 

 

Mais comment persuader l'employeur ?

Il faut d'abord faire monter en qualification les personnes handicapées, qui sont deux fois moins qualifiées que la moyenne. Puis accompagner l'employeur. Nous avons déjà 1.000 « emplois accompagnés », ce n'est pas énorme, mais cette expérimentation nous permettra d'avoir un retour sur les besoins des entreprises, que nous connaissons mal. Nous voulons créer de vrais «job coaches », des accompagnateurs qui monteront en compétences au service non pas d'une personne, mais du collectif de travail.


Ne craignez-vous pas un regain de chômage chez les handicapés avec la baisse du nombre de contrats aidés et du niveau de subvention?

Ce n'était pas une politique d'insertion durable. Il y a d'autres façons de mettre le pied à l'étrier : l'apprentissage, l'alternance, la reconnaissance de la qualité de vie au travail... Il y a trop de protections, et pas assez d'émancipation dans la gestion du handicap en France. Il faut sortir de cet enfermement. Montons sur les barricades !


Les deux fonds qui soutiennent l'emploi handicapé dans les entreprises privées et publiques, l'Agefiph et le Fiphfp, ne collectent plus assez d'argent pour faire face aux dépenses croissantes de compensation. Comment faire ?

L'objectif de 6% était indispensable pour diffuser une culture du handicap, mais cela plafonne aujourd'hui. Il faut rénover la déclaration d'obligation et les quotas. Toutes les options sont ouvertes. Certains secteurs se sont mieux adaptés que d'autre, la grande distribution, par exemple, davantage que l'industrie ou la high-tech. Il faudra flécher les emplois vers la transition numérique ou écologique, la création d'entreprise. En revanche, je ne crois pas que ce soit le rôle de l'Agefiph de financer la formation, qui doit s'inscrire dans les politiques de droit commun.  

Solveig Godeluck

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/economie-france/social/030857382653-sophie-cluzel-handicap-nous-devons-changer-le-regard-du-chef-dentreprise-2129411.php#cct8HLpkh0cBR9m4.99
 

Imprimer E-mail

Sur RTL, ce matin, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées a confirmé qu’il y aura « des dysfonctionnements » à la rentrée tant que l’accompagnement des élèves en situation de handicap reposera sur des contrats aidés. Elle a précisé l’esprit de la réforme qu’elle souhaite mener concernant les auxiliaires de vie scolaire (AVS).

Aucun élève handicapé « ne sera laissé sur le bord du chemin. En revanche, il y a des problèmes de recrutement [des auxiliaires de vie scolaire], c’est indéniable ». La secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, s’est montrée à la fois rassurante et transparente, ce matin sur RTL.

 

Lire la suite

Imprimer E-mail

Capture decran 2017 05 21 a 18.31.19

Sophie Cluzel a choisi une "maison partagée" de Rungis (Val-de-Marne) pour son premier déplacement en tant que secrétaire d'État en charge du handicap.

Sophie Cluzel a choisi une "maison partagée" de Rungis (Val-de-Marne) pour son premier déplacement en tant que secrétaire d'État en charge du handicap. © Maxppp - Leon Tanguy

La nouvelle Secrétaire d'État en charge des personnes handicapées, Sophie Cluzel, était en visite ce dimanche matin dans une "maison partagée" de Rungis dans le Val-de-Marne en compagnie du Premier ministre Edouard Philippe. Une première visite symbolique pour cette francilienne militante.

La nouvelle Secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées était dans le Val-de-Marne ce dimanche matin pour son premier déplacement. Sophie Cluzel et le Premier ministre Edouard Philippe ont visité une "maison partagée", un endroit où vivent des personnes valides et handicapées.

Capture decran 2017 05 21 a 18.30.41

Un signe fort envoyé par Sophie Cluzel. La secrétaire d'État n'a rien d'une technocrate. Cette francilienne militante, engagée depuis plus de 20 ans dans le milieu associatif, elle a créé dans les Hauts-de-Seine le service d'accompagnement et d'information pour la scolarisation des enfants handicapés.

https://www.francebleu.fr/infos/societe/val-de-marne-premier-deplacement-rungis-pour-sophie-cluzel-secretaire-d-etat-en-charge-du-handicap-1495363208

Imprimer E-mail

rfi

Capture decran 2017 05 21 a 18.27.59

Issue du monde associatif, elle fait partie des expertes de ce gouvernement. La nomination de Sophie Cluzel au tout nouveau poste de secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées suscite une lueur d’espoir parmi les associations, alors que la France est régulièrement accusée d’être en retard. Mais les attentes des 12 millions de personnes en situation de handicap sont énormes.

Si elle est une novice en politique, son nom était déjà bien connu dans le milieu des associations liées au handicap. Sophie Cluzel fait partie des onze membres du gouvernement issus de la société civile, conformément au souhait d’Emmanuel Macron.

« C’est un honneur. Je sais la tâche immense qui m’attend et je sais l’attente, les besoins, les aspirations des personnes handicapées, de leurs familles et de leurs proches », a réagi la nouvelle secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées après sa nomination dans un communiqué à l’AFP. Avant de lancer un appel à « toutes les associations et toutes les bonnes volontés pour accomplir cette mutation vers une société plus inclusive ».

Ce dimanche matin, Sophie Cluzel et Edouard Philippe ont d'ailleurs visité la « Maison partagée pour adultes handicapés et valides », dans le sud de Paris, note Alain Rochon, président de l'Association des paralysés de France. « C'est ça l'inclusivité », pointe-t-il.

Capture decran 2017 05 21 a 18.26.20

Une militante associative

L’« inclusivité », le maître-mot pour toutes les associations qui traitent du handicap, c'est plus de 20 ans de combat pour Sophie Cluzel, mère de quatre enfants dont Julia, une jeune femme trisomique. A 56 ans, la secrétaire d'Etat a créé plusieurs associations œuvrant pour la scolarisation des enfants touchés par le handicap, comme Grandir à l’école, qui s’occupe spécifiquement de la trisomie 21 et le collectif SAIS 92, qui regroupe les parents d’enfants handicapés du département des Hauts-de-Seine. Depuis 2011, elle est présidente de la Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap (FNASEPH). Elle a aussi été administratrice de l’Unapei, une fédération d’associations françaises de représentation et de défense des intérêts des personnes handicapées mentales et de leurs familles.

Le CV d'une experte. De nature à rassurer les associations, qui se réjouissent de la nomination d’une des leurs. « Dans le monde du handicap, nous connaissons Sophie Cluzel depuis longtemps. Pour une fois, ce n’est pas une politique qu’il faudra former de A à Z, c’est quelqu’un qui a déjà roulé sa bosse », se félicite Danièle Langloys, présidente d’Autisme France.

« On est particulièrement contents de cette nomination, renchérit Servane Chauvel, déléguée générale de l’Arpejeh, qui accompagne la réalisation des projets d’études de jeunes élèves et étudiants handicapés. D’abord parce qu’on la connaît, elle a notamment contribué à élaborer le Livre blanc ["Pour un accès effectif des jeunes en situation de handicap aux études supérieures et à l'emploi", ndlr] que nous avons adressé aux candidats. Et parce que c’est vraiment quelqu’un qui a l’expérience et surtout l’engagement. »

La Fédération des aveugles de France, par la voix de son président, Vincent Michel, s'enthousiasme également.

Capture decran 2017 05 21 a 18.26.50

« Nous sommes prêts à nous engager avec cette équipe »

Des associations qui ont entendu l'appel lancé par la ministre à toutes les bonnes volontés.

Capture decran 2017 05 21 a 18.27.18

« C’est confiants dans la détermination, l’engagement et la capacité d’indignation de la toute nouvelle ministre que nous répondrons à son appel », assure Cécile Dupas, présidente de Trisomie 21 France, en Une du site de l’association.

L'association des accidentés de la vie (FNATH) estime elle que le parcours de la secrétaire d’Etat est de « nature à permettre un travail constructif avec les associations de personnes handicapées, qui demandent une véritable co-construction de la politique du handicap. »

« Ce quinquennat part bien et nous sommes prêts à nous engager avec cette équipe », estime Alain Rochon de l'APF.

A (RE)LIRE → Le handicap, grand absent de la campagne présidentielle française

Seul son de cloche discordant, le Collectif Citoyen Handicap, qui a exprimé sa « vive inquiétude » dans un communiqué sur son compte Facebook. Elle dénonce un « conflit d’intérêts » de la nouvelle ministre.

Une première promesse tenue

Lors du débat de l’entre-deux-tours face à Marine Le Pen, Emmanuel Macron avait consacré sa carte blanche au handicap. « Je veux, pour toutes [les personnes] qui vivent en situation de handicap, avoir des solutions pragmatiques », avait-il déclaré. Il s’était ainsi engagé à créer « tous les postes d’auxiliaire de vie scolaire pour que les jeunes enfants en situation de handicap puissent aller à l’école » et « les postes et les structures pour que les enfants, en particulier les jeunes autistes, n’aient plus à aller à l’étranger pour pouvoir être en centre, lorsqu’ils sont obligés de l’être ». Le candidat d’En marche ! avait aussi réitérer son intention de revaloriser le montant de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) de plus de 100 euros par mois. En conclusion, il avait dit vouloir faire du handicap « une des priorités de son quinquennat ».

Sophie Cluzel incarne désormais cette ambition. Formée à l’école supérieure de commerce de Marseille, depuis quelques années, Sophie Cluzel était devenue une interlocutrice privilégiée des pouvoirs publics sur ces questions. Elle a participé à l’élaboration de la loi pour l’égalité des droits et des chances, pour la participation et pour la citoyenneté des personnes handicapées de 2005. Et c’est à elle qu’avait été confiée en 2012 l’organisation du premier Grenelle de l’intégration des jeunes handicapées dans la société. L’occasion pour la cinquantaine d’associations réunies de saluer les progrès accomplis après la loi de 2005. Mais aussi de pointer les obstacles encore immenses.

Enfin une approche transversale ?

Et avec ce secrétariat d’Etat entièrement consacré au handicap, la majorité des associations saluent la concrétisation d’une première promesse de campagne. Même si elle regrette comme d’autres qu’il ne s’agisse pas d’un ministère (les secrétariats d’Etat sont moins autonomes, ils n’ont pas de budget propre et ne sont pas systématiquement conviés au Conseil des ministres hebdomadaire) Danièle Langloys, de France Autisme, comme les autres associations, se réjouit que ce ministère soit désormais rattaché au Premier ministre et plus au ministère de la Santé. Ce qui montre la volonté d’en finir avec une approche « centrée sur le sanitaire et le médical » et d’une volonté d’aller vers une politique transversale, globale.

La secrétaire d'Etat l'a d'ailleurs rappelé : le handicap « est un sujet transverse qui touche tous les domaines de la vie publique et l'engagement du président de la République de porter le secrétariat aux Personnes handicapées auprès du Premier ministre est le gage réel de cette transversalité », a d'ailleurs rappelé la nouvelle ministre.

Beaucoup d'urgences

Sophie Cluzel aura donc la tâche de mettre en œuvre les mesures qu’elle préconise depuis de longues années. Et il n'y a pas de temps à perdre. Taux de chômage deux fois plus élevés que chez les valides, allocation sous le seuil de pauvreté, retard dans l'accessibilité... L’Association des paralysés de France (APF) propose une « feuille de route » pour les 100 premiers jours du quinquennat : « Prise en compte des situations de handicap dans les réformes à venir dès cet été sur l’emploi, l’éducation et la santé ; mais aussi augmentation de l’AAH et réflexion sur le revenu d’existence ; élargissement du périmètre de la prestation de compensation du handicap et présentation d’une stratégie pour une accessibilité universelle », est-il écrit dans un communiqué. « On aimerait avoir des états généraux du handicap pour faire le bilan de la loi 2005 », ajoute le président de l'association.

Pas de blanc-seing des associations qui ne cachent pas leur frustration. « On est trop échaudé », avoue Danièle Langloys. Le dossier de l’autisme en France est explosif. Il n’y a jamais eu de volonté politique. On compte sur Mme Cluzel pour lancer le 4e plan autisme. »

Et de lister les priorités : « Première urgence, la formation. Tant qu’on n’aura pas ça, on n’avancera pas. Deuxième urgence : l’évolution de la politique de l’autisme. Il faut plus de contrôle de la mise en œuvre des "plans autisme". » Elle dénonce le « gaspillage d’argent public ». « La troisième urgence, poursuit-elle, c’est que l'on se donne les moyens de diagnostiquer les personnes autistes. La quatrième urgence, c’est de mettre l’argent du sanitaire dans l’Education nationale. Nos enfants doivent être scolarisés de façon spécifique. Dans les autres pays, les enseignants sont formés au handicap. On compte sur Mme Cluzel, qui a beaucoup investi sur l’éducation inclusive afin qu’elle plaide pour que l’éducation nationale fasse son travail et ne se défausse plus. »

A (RE)ECOUTER → Comment définir l'autisme ?

Rita Tataï aussi est partagée entre espoir et désillusions. « On a quarante ans de retard dans l’autisme ! », se désole la mère de Karim, 30 ans et autiste. Bien sûr, elle espère que les choses vont enfin « bouger ». Elle pointe, comme toutes les associations, les AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap, ex-AVS), mal payés et mal formés. Ce qu’elle espère de cette secrétaire d’Etat ? « Qu’elle va regarder dans les autres pays comment cela fonctionne et prendre le meilleur. En Italie, explique-t-elle, s’il y a 25 enfants par classe et que l’on intègre un enfant handicapé, l’effectif est abaissé à 20. Et l’enfant est accompagné par une institutrice, formée par l’Education nationale au handicap. Si l’on pouvait arriver à un tel système, ce serait super. Ici, les parents sont obligés de monter en haut d’une grue à la rentrée pour obtenir une AESH ! »

Mais elle craint les blocages. « En haut, ils donnent les impulsions, c’est comme le capitaine d’un bateau. Mais si à chaque étage, les mécaniciens ne réagissent pas vite, le bateau va mettre du temps à virer de bord. » Et le paquebot-administration est « très lourd », pointe-t-elle. Il faut parfois plusieurs mois pour obtenir une AESH.

« Avec Marie-Arlette Carlotti et Ségolène Neuville, les prédécesseurs de Sophie Cluzel, on a eu la chance d’avoir des ministres très engagées, acquiesce la présidente de France Autisme, mais elles n’étaient pas soutenues par leurs ministres de tutelle. Notre crainte, c’est que ça recommence : que Sophie Cluzel n’ait pas les moyens de faire des choses. »

Même si elle est consciente de l'ampleur des défis, Servane Chauvel de l’Arpejeh est optimiste. D'autant qu'une autre personnalité à l'Elysée pourrait mettre un coup de projecteur sur le handicap : Brigitte Macron. La première dame s’est en effet dite sensible à la question, et notamment à l’autisme.

http://www.rfi.fr/france/20170520-sophie-cluzel-secretaire-etat-gouvernement-handicap-associations-espoir-bouge

Imprimer E-mail

Les institutions

logo maif

Avec la MAIF : La FNASEPH est partenaire de la MAIF depuis 2003 pour répondre aux questions  et informer des familles sur la scolarisation des élèves en situation de handicap...

lire la suite
inshea2018
Avec l’INS-HEA : La FNASEPH  a signé une convention avec l’INS-HEA (Institut National Supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes Handicapés et les Enseignements Adaptés) en 2014.
logo maif

Avec le RNCE : La FNASEPH a signé une convention de partenariat avec le RNCE (Réseau National des Communautés Educatives) en 2015. Les 2 associations s’accordent pour travailler ensemble, croiser leurs regards, s’engager dans des actions communes de façon à rendre possible et réel le concept de projet de vie et de parcours des personnes.

lire la suite

logo maif
La FNASEPH est depuis 2013 membre du comité scientifique de l’APPEA (Association Francophone de Psychologie et de Psychopathologie de l’Enfant et de l’Adolescent).
logo maif

Découvrez un dispositif complet et innovant pour appréhender, de façon active et ludique, les notions et les enjeux environnementaux liés à l’énergie, avec l’électricité en focus.

Lire la suite