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Communiqué du 23 août 2013

Auxiliaires de vie scolaire :

le passage en CDI ne suffira pas à sortir les AVS de la précarité
et à répondre aux besoins des jeunes handicapés et des familles

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Oui à la reconnaissance d’un droit de tous les jeunes à une scolarisation …
… et à une formation dans l’esprit de la loi de 2005
par la création d’un métier d’accompagnant scolaire, mais de qualité

  • LA FNASEPH, Fédération d’associations qui représentent des dizaines de milliers de familles d’élèves handicapés, prend acte de l’annonce ce 22 août 2013 par le Premier ministre d’un métier d’accompagnant scolaire des jeunes handicapés, intégré aux équipes éducatives de l’Etat, à l’appui du rapport de Pénélope Komitès, élue et présidente du chantier ministériel, et dans l’esprit de la loi de 2005.
  • Les familles attendent beaucoup de cette décision et veulent participer à la construction du dispositif, comme l’a annoncé le Premier ministre qui a souhaité le resserrement des liens avec l’ensemble des parties.

A cette étape :
1. Le dispositif ne répond pas pleinement aux besoins des jeunes et des familles

  • L’accompagnant scolaire reste un travailleur à temps partiel, précaire, qui ne peut pas vivre de son salaire.
    Les jeunes handicapés et leurs familles continuent de subir un important turnover et des situations d’incertitude.
  • Le diplôme proposé (avec une formation initiale avant bac) représente un recul pour 60% des accompagnants qui ont aujourd’hui un niveau de formation bac +2.
    Pour les jeunes qui préparent des cursus de haut niveau, l’accompagnement ne répond pas aux besoins.

2. Il risque de générer une situation d’inégalité et d’injustice : une famille sur deux n’est pas concernée

  • Plus de la moitié des jeunes handicapés reste accompagnée par un AVS (auxiliaire de vie scolaire) en contrat aidé, à deux ans et n’est donc pas concernée par ce dispositif.

3. Les jeunes ont besoin d’un accompagnement dans tous leurs temps de formation et socialisation

  • L’esprit de la loi de 2005 et le rapport de Pénélope Komitès reconnaissent le droit des jeunes handicapés à être acteurs de leur avenir, via une formation et un accompagnement selon les besoins et dans tous les temps de vie, pour permettre l’accès de chacun à un métier et une vie sociale.
  • Les familles et les jeunes ont besoin de la garantie d’un véritable service d’accompagnement (remplacement des accompagnements en cas de maladie, stages, temps de socialisation et d’apprentissage selon les besoins).
➦ Pour rompre avec la précarité et améliorer les conditions de vie et de parcours des jeunes et de leurs familles, la FNASEPH demande au Premier ministre un plan d'action à trois ans pour des accompagnants et un service de qualité sur tous les lieux et temps de vie des jeunes en situation de handicap.

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